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19 septembre 2022

Bilan de la 40′ Malouine Lamotte : 24h de course intense et des parcours côtiers très techniques

La 40’ Malouine Lamotte 

Au terme de 24h de course sur un parcours de 185 milles nautiques truffé de chausse-trappes entre les îles anglo-normandes, la Legallais Team Voile a franchi la ligne d’arrivée à la 16ème position. À 50 jours du Rhum, la 40’ Malouine Lamotte a été une parfaite répétition générale pour les 31 skippers en lice. Pour la Legallais Team Voile, cette course a aussi été l’occasion de valider les choix techniques sur le bateau (le mât, le réglage des voiles, notamment la toute nouvelle grand-voile …) et réaliser les derniers ajustements.

Pierre Casenave-Péré, skipper de la Team Voile, rentre au port de Saint-Malo fatigué mais ravi de cette dernière compétition avant la grande transat de novembre : « Il y a eu quelques maladresses au début du parcours qu’il ne faudra pas que je reproduise le 6 novembre pour le départ de la Route du Rhum. J’ai manqué de fluidité dans certaines manœuvres et fait des choix qui auraient pu être plus efficaces. Cela m’a fait perdre de l’énergie et du temps. Dans la deuxième moitié de course, le bateau avait une belle vitesse et j’ai pu rattraper quelques concurrents. Mon objectif premier était de travailler la navigation autour de Saint-Malo avant la transatlantique et il a été atteint ! Je connais mieux la zone maintenant, ce qui est rassurant pour le départ du Rhum. Le parcours dans la baie de St Malo était très intéressant.»

Le Trophée LODI GROUP 

À l’issue des deux jours d’épreuves techniques dans la baie de Saint-Malo, sous un vent très faible et instable, la Legallais Team Voile s’est positionnée à la 10ème place du classement général.

Pierre nous partage son ressenti sur ces deux jours de parcours côtiers complexes menés avec trois autres skippers montés à bord : « La navigation à 4 marins est un format complètement différent de ce que nous faisons habituellement, c’était très tactique. Ça permet de voir le bateau dans d’autres conditions et de réaliser les manœuvres beaucoup plus vite. Sur les régates, on était vraiment très proches les uns des autres, c’était parfois impressionnant. On aurait presque pu toucher le bateau d’à côté ».