Nuit mouvementée pour LEGALLAIS
Hier, la météo a tenu toutes ses promesses… et la nuit qui a suivi a été encore plus intense. À bord du Class40 LEGALLAIS, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher ont affronté des conditions particulièrement éprouvantes lors du passage d’un nouveau front.
« Le soleil se lève ce matin après une nuit très compliquée », confiait Fabien dans un message vocal à son équipe. « On a pris beaucoup de vent, une mer épouvantable, croisée et cassante. Impossible d’accélérer là-dedans : des sauts de vagues énormes, le bateau qui tape. » Le Class40 jaune et noir a encaissé, mais n’a pas pu exploiter tout son potentiel dans ces vagues hachées. « Il va falloir un gros check du bateau, on a vraiment bien ramassé toute la nuit. »
Ce matin, un répit bienvenu : le vent faiblit légèrement, la mer se calme, et le Class40 peut enfin avancer dans des conditions plus tenables. « On a de nouveau un vent autour de 20-25 nœuds. On peut réaccélérer et mieux glisser sans trop taper », explique Fabien.
La suite de la course s’annonce plus favorable. Dans les prochaines heures, les duos de tête vont entrer dans une zone de transition, plus maniable, avant un dernier front à franchir. Ce système météo pourrait marquer le point de bascule vers l’« autoroute » des alizés tant espérés depuis le départ.
« On se dirige maintenant vers une zone avec moins de vent, en approche des Açores. Une petite transition intéressante nous attend : ça devrait être plus agréable à naviguer. Ensuite, il faudra gérer un dernier front, avec une trajectoire à affiner. Si tout se passe bien, ce sera le dernier avant de se glisser dans l’anticyclone et filer au portant vers la Martinique. »